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Facebook, un réseau social hors du commun
7 mars 2012

II) Les autres aspects de Facebook

1°) Un réseau économique

 

En 2007 Facebook avait une capitalisation boursière d’une valeur de 15 milliards de dollars pour environ 57 million d’utilisateurs. Mais Facebook ne décide de déposer un dossier d’introduction en bourse le 1 février 2012. elle s’annonce comme la plus grosse introduction en bourse jamais réalisée par la net-économie avec un capital entre 75 et 100 milliards de dollars. Grâce aux 845 millions d’utilisateur et aux publicités en partenariat avec Facebook, ce réseau social fait partie des 40 plus grosses valeurs boursières.

 

En plus d’être un énorme réseau, Facebook a aussi un flux publicitaire très important. En 2007 il lance le système  « Beacon » qui permet aux membres de Facebook de tout connaître des activités sur d’autres sites marchands avec lesquels il est partenaire. Par exemple, si un membre de Facebook achète une console « Sony » ou « Nintendo » ses amis en sont directement informés sans que l’acheteur en ait donné son autorisation.

 

Mais très vite ce système a dégénéré et les membres du réseau social s’en sont vite plaint. Après ces plaintes, Mark Zuckerberg s’est publiquement excusé et maintenant l’utilisateur seul décide si ses amis peuvent êtres informés de ses achats sur Internet.

 

Pour améliorer ce système publicitaire Facebook a créé les « actualités sponsorisées » qui s’affichent dans le flux d’actualité. Ce système est différent des encarts publicitaire habituels. En effet dans ce système, les annonceurs signalent aux membres de Facebook qu’un de leurs amis a aimé une page, c’est géo-localisé dans un magasin ou a partagé un lien d’un site Internet.

 

Cette forme de publicité est particulièrement efficace, en effet le taux de clics est près de 50% supérieur aux publicités traditionnelles. Selon le cabinet d’étude eMarketa, cette nouvelle forme de publicité produit environ 90% des revenus de facebook en 2012 pour un chiffre d’affaire total de 6.9 milliards de dollars.

 

money-facebook

 

2°) Un outil de révolution

L’accès à Internet, à la base subventionné par le gouvernement égyptien qui y voyais un élément majeur du développement économique. Pour les tunisiens et les égyptiens, d’après les spécialistes d’Afrique du nord, les réseaux sociaux en particulier Facebook consiste en une arme de premier choix. D’abord parce que les citoyens ont accès aux information non-censuré même si le gouvernement a tenté de limiter l’accès à de nombreux sites grâce à une technique qui permet aux citoyens de cacher leur identité au gouvernement.

Même si le pays compte beaucoup de chaînes de télévision et de journaux indépendants, Dalia Wahba, associée et directrice de la communication et du développement de CID Consulting ( un cabinet de conseil spécialisé dans la communication et le développement de réseau basé au Cair), explique qu’il y a toujours des « lignes rouges  que vous ne pouviez franchir ». mais sur Internet il n’y a plus de limites et « Tout le monde était libre de dire ce qu’il voulais ». De ce fait les événement locaux et les commentaires furent l’objet de nombreux blogs, 40 000 selon certaines estimations étant donné que plus 30% des tunisiens et 20% des égyptiens sont connectés à Internet dont une majorité qui sont jeunes.

Voyant l’efficacité de ce réseaux social le gouvernement à piraté le site et à tenté de s’emparé des mots de passes ce qui a suscité un regroupement de personnes mécontentes qui a grossit avec le temps.

« Facebook a joué un rôle critique » assure Dalia Wahba. En effet le moindre incident, comme l’immolation d’un vendeur de fruits et légumes, peut créer une réaction quasiment instantané et les révolutions ensuite transformées en révoltes nationales sont devenues plus faciles a organiser.

reuters_facebook_rabat_532


Pendant la révolution du monde arabe, Facebook a été utilisé tel une arme pour passe outre la censure et la répression de l’Etat. Mais cet outil va changer d’effet et va se transformer en « contre-révolution ».

En effet, Facebook étant utilisé par des milliers de personnes par jour, environ 4milliards d’informations, photos, vidéos et liens sont échangés sur ce réseau. Mais ces informations n’étant pas vérifiées et/ou datées, leur authenticité ne peut pas être validée. C’est donc pour cela que de fausses affirmations comme « Ben Ali est mort » peuvent tromper le monde entier pendant quelques heures voir quelques jours. Facebook n’est donc pas une source sure pour se tenir au courant d’une quelconque actualité. Ce réseau social est donc un « pot-pourri » de la révolution où n’importe qui peut poster de vrai ou fausses informations.

Contrairement aux fausses rumeurs et à l’actualité, Facebook a l’avantage d’être indépendant de l’Etat et d’exister dans le monde du moment que l’on a l’électricité et Internet. Ce point est très positif, comme nous l’avons vu auparavant, pour organiser des manifestations ou encore créer des débats sur l’avis des populations grâce aux « groupes » (= les groupes sont parfaitement appropriés pour regrouper sous un même « chapeau » des photos, évènements et amis reliés par le même centre d’intérêt). Sauf que ce genre de regroupements entre internautes créent des débats qui dérapent rapidement et laissent place aux insultes entre les personnes qui sont en désaccord et vouent donc ce genre de relations à l’échec. Ces réactions sont dues à un mélange d’informations comme par exemple la page  « Koora tunisie », une fanpage consacrée au football avant la révolution mais qui c’est reconvertie après le 14 janvier, le jour où Ben Ali est tombé, qui mélange l’aspect participatif, le journalisme citoyen et les vidéos amateurs.

Facebook prend aussi place dans la Politique selon le blogueur Maher Takakya. En effet ce blogueur a écrit un article récemment dont le titre est « Facebookratie » qui dénonce l’usage du réseau par les partis politiques positionnés sur la double place de média qu’occupe Facebook en Tunisie. De plus Facebook est un réseau propice au développement de la communication et de la propagande politique. Mais ce n’est pas forcément les partis politiques qui dirigent ces pages, c’est généralement des amateurs qui troublent les informations sur la situation du pays.

tpeprintemps


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